Dayénou

Ce passage est composé de 15 bienfaits dont ont bénéficié les enfants d’Israël. Le terme hébreu habituel pour bienfaits « ’Hassadim» est remplacé par « Maalot » qui signifie également degrés ou échelons. Il faut rapprocher ce nombre de 15 « Maalot » des 15 cantiques des degrés (de CXX à CXXXIV), les « Shir HaMaalot » et les 15 marches du Temple de Jérusalem. Ces 15 bienfaits sont une allusion à l’élévation progressive du peuple et chacun de ces bienfaits aurait pu « nous suffire » d’où le terme Dayénou que l’on peut traduire par « Cela nous aurait-il suffit ? »

Je note, même si c’est secondaire, que la valeur  numérique de Dayénou est 70 comme les 70 membres de la famille de Jacob qui descendit en Egypte.

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Le retour à la liberté

1064Au processus de déshumanisation mené par les Egyptiens répondent les 3 étapes menant à la liberté voulues par Dieu : « Je veux vous soustraire aux tribulations de l’Égypte et vous délivrer de sa servitude, … Je vous adopterai pour peuple,… » Exode VI,6-7

Le programme divin inverse de celui de Pharaon : Ne plus être soumis à l’oppression, cesser d’être esclave, et de peuple étranger et ennemi devenir le peuple élu de Dieu.

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Non par l’intermédiaire d’un émissaire

0523« Et l’Eternel nous fit sortir d’Egypte d’une main puissance,… » Deutéronome XXVI, 8. Le processus de sortie d’Egypte débute par une intervention divine directe dans l’histoire des hommes : la dixième plaie. Si les neuf premières plaies peuvent être considérées comme des phénomènes naturels extrêmes, la mort simultanées de tous les premiers-nés ne peut s’expliquer ainsi.

Ce n’est pas l’idée de la liberté qui a enflammé (Saraph même racine en hébreu que Séraphin) les cœurs des esclaves. Ce n’est pas grâce à l’action d’un leader envoyé par Dieu (Shalia’h en hébreu) qu’ils sont sortis d’Egypte. C’est le grand patron en personne qui a fait le boulot : « ... je frapperai tout premier-né dans le pays d’Égypte,… , moi l’Éternel ! » Exode XII,12.

Et Moïse dans tout cela ? Son nom n’a pas encore été cité et il ne le sera qu’une seule fois dans toute la Hagadah ! « Moïse, l’homme qui nous a fait sortir du pays d’Égypte, nous ne savons ce qu’il est devenu. » Exode XXXII,1. Ainsi s’exprimaient les hébreux qui voulaient se fabriquer un veau d’or. Leur principale faute ne fut pas de d’avoir voulu remplacer l’Eternel par une idole mais c’est d’avoir oublié que Moïse  agissait sur l’ordre de l’Eternel.

On peut y voir aussi, me semble-t-il, un message de prudence politique que nous transmettent les rédacteurs de la Hagadah. Quand les Hébreux et les Judéens ont confié leur destin à des êtres humains, cela s’est rarement bien terminé : la dynastie de David n’a pas su empêcher l’exil de Babylone, les descendants des Hasmonéens se sont entre-déchirés, facilitant l’annexion de la Judée par Rome, le messianisme de Bar Kochba a provoqué la ruine définitive de la Judée…

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Et l’Eternel entendit notre voix

Le plan divin prévoyait une période d’esclavage nécessaire pour transformer le clan hébreu en véritable peuple. C’était sans compter sur le zèle des Egyptiens qui rendirent la vie des Hébreux beaucoup plus dur que nécessaire. C’est alors que Dieu intervient pour mettre fin à une situation qui tournait à la catastrophe. En ne faisant rien, il risquait de ne plus être en mesure de réaliser la promesse qu’il avait faite à Abraham : « L’Eternel entendit leurs soupirs et il se souvint de son alliance avec Abraham,… » Exode II,24.

Alors pourquoi ne s’en est-il pas souvenu entre 1939 et 1945 ? L’objection est douloureuse.

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Le processus de déshumanisation

0240Les Egyptiens nous traitèrent de façon inique (par la médisante). Deutéronome XXVI,6.

La tactique du pouvoir égyptien comporte trois phases :

  • La médisance : les hébreux devenus nombreux pourraient s’allier à nos ennemis. On doit les exclure de la société.
  • L’appauvrissement : les hébreux accusés d’être des agents ennemis sont privés de tous leurs droits et de leurs moyens de subsistance.
  • L’esclavage : sans défense, sans ressource et victimes de la haine des autres, ils sont facilement réduits en esclavage.

Ce sont les étapes classiques de toutes les politiques antisémites.

Dieu avait déjà donné à Abram les trois caractéristiques de l’avenir de sa descendance : « Dieu dit à Abram: Sache-le bien, ta postérité séjournera sur une terre étrangère, où elle sera asservie et opprimée, durant quatre cents ans.» Exode XV,13. Aux yeux du Pharaon, ils sont devenus un peuple étranger. Il faut les asservir et en réduire le nombre par l’oppression dont l’appauvrissement.

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Comme les étoiles du Ciel

0663« … il descendit en Egypte… peu nombreux d’abord,… » (Deutéronome XXVI,5). A partir des 70 membres masculins composant le groupe de Jacob qui immigre en Egypte, un peuple surgit qui compte autant d’individus que le ciel possède d’étoiles (Cf. Deutéronome X,22). La comparaison avec les étoiles n’est pas qu’une allusion à l’importance numérique des descendants de Jacob.

Elle nous rappelle que chaque individu est, comme chaque étoile dans le ciel, un univers à lui seul. Au sein du peuple, il faut que chacun puisse conserver sa personnalité riche et complexe.

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Tsé Oulmad

Va et apprends. Nous devons nous protéger de deux types de menaces. La menace physique directe comme par exemple la politique esclavagiste et meurtrière du Pharaon.

La seconde menace est toute aussi dangereuse même si elle ne vise par à nous atteindre physiquement : l’assimilation, la volonté de réduire puis d’éliminer ce qui fait notre différence, notre témoignage propre en tant que Juif. Laban, l’oncle de Jacob symbolise ce type de danger. Il ne cherche pas réellement à nuire à Jacob d’autant que Dieu le lui interdit. Il veut l’attirer à lui, à ses croyances et le couper de ses racines intellectuelles et morales.

La Hagada termine ce paragraphe par « L’araméen voulait perdre mon père, celui-ci descendit en Egypte… » (Deutéronome XXVI,5). Or selon la chronologie biblique, Jacob quitte Canaan 30 ans après avoir quitté Laban. Il faut comprendre que Laban (= le danger d’assimilation) , ne pouvant s’en prendre directement à Jacob, va régulièrement tenter d’attirer les 12 enfants de Jacob. Celui-ci devra se résoudre à s’éloigner davantage de Laban en partant avec sa famille vers l’Egypte.

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Véhi Shé ‘Amda

0716Car c’est elle qui nous a sauvé. Le pronom féminin « Hi » qui signifie elle, peut faire référence à plusieurs choses.  Cela peut être l’alliance faite avec Abraham et rappelée dans le paragraphe précédent. Cette alliance a soutenu le moral des esclaves hébreux descendants d’Abraham et ils ont vu la réalisation de cette promesse. Cette alliance vaut aussi pour toutes les générations suivantes, malgré les nombreuses persécutions et l’exil.

Pour d’autres commentateurs, le « elle » désignerait la Torah.

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Le simple

Le mot hébreu « Tam » ne signifie nullement idiot ou attardé. Il qualifie l’enfant dont l’intelligence ne lui permet pas encore d’exprimer des sentiments complexes mais qui se rend bien compte que le dîner du Séder est un moment particulier. Il faut répondre à son étonnement en lui apprenant que c’est la puissance de Dieu qui sauva jadis les hébreux et qui pourrait encore, peut-être, les sauver.

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Le méchant et le cinquième fils

Le premier des dix commandements est : « Je suis l’Éternel, ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, d’une maison d’esclavage. » (Exode XX,2). La sortie d’Egypte, libération physique des hébreux, n’est pas une fin en soi. Le dessein de Dieu est de nous faire accepter la Torah. Rejeter Pessa’h et la sortie d’Egypte comme le fait le méchant, c’est rejeter ce cheminement historique et intellectuel qui mène à la Torah.

Je n’arrive pas à trouver le méchant totalement antipathique. Le terme méchant ne doit pas être pris dans son sens habituel., même si en hébreu israélien, « Rasha » signifie bien méchant. Est méchant tout juif qui ne respecte pas les commandements de la Torah. Par exemple celui  qui ne mange pas Casher est un méchant. Cela fait donc beaucoup de Juifs… à commencer par moi.

Le méchant est invité au Séder car les sages ne veulent pas couper les ponts avec lui et espèrent toujours que l’étincelle de judaïsme qu’il a en lui se transforme en flamme.

Mais le méchant participe aussi au Séder car il le veut bien ! Bien qu’il sache que comme toutes les années précédentes, il va se faire « engueuler », il répond présent. A sa façon, il est dans la communauté.

Ce qui n’est pas le cas du cinquième fils dont parle la tradition; celui qui n’a même plus de qualificatif car il a abandonné le judaïsme et qui ne participe plus au Séder.

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Le sage

Le sage demande : « Que sont ces témoignages, ces statuts et ses lois que l’Eternel notre Dieu vous a ordonnés ? » (Deutéronome VI,20). Il utilise dans la même phrase les mot « nous » et « vous ». Au premier abord sa formulation semble ambiguë : se place-t-il dans la communauté ou en dehors de celle-ci ?

Par l’utilisation du mot « notre » le sage affirme son appartenance à la communauté. Le mot « vous » signifie : Vous, la génération de Moïse qui avez entendu la voix de Dieu, quelles sont les lois que vous avez reçues directement ?

L’ensemble des témoignages, des statuts et des lois constitue la Torah, c’est à dire la Loi écrite. Le sage demande à recevoir l’enseignement de la loi écrite. Le père répond par l’interdiction de manger un aliment quelconque après la viande de Pessa’h. Or cette loi n’est pas inscrite dans la Torah mais n’est connue que par la tradition. Ainsi, il enseigne à son enfant, la nécessité de compléter la Loi écrite par la Loi orale.

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Tous les jours de ta vie

0402Il faut rappeler la sortie d’Egypte, événement fondamental de l’histoire hébraïque et juive, tous les jours et mêmes toutes les nuits. Pendant la nuit, symbole des époques malheureuses, il faut ne pas désespérer et fêter cette délivrance passée, dans l’attente d’une prochaine autre délivrance. Pendant le jour, symbole de bonheur, propice parfois à l’oubli de ses devoirs, il faut se rappeler que rien n’est définitivement assuré.

Même dans le ghetto de Varsovie, certains ont ont le courage de célébrer Pessa’h. C’et une veille de Pess’ah, le 19 avril 1943, que les derniers survivants du ghetto de Varsovie, déclenchèrent le soulèvement contre les allemands. ils n’avaient aucune chance de l’emporter et ils le savaient.

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Les rabbis de Bné-Braq

Même les plus savants doivent chaque année relire la Haggada et la commenter. Cette règle concerne très logiquement des rabbis parmi les plus éminents du siècle, Eliézer, Yéoshoua, Eliézer, Ben Azaria, Aquiva et Tarphone qui se réunissent pour le Séder à Bné-Braq.

0095Mais pourquoi Rabbane Gamliel, président du Sanhédrin était-il absent ? Pourquoi les élèves des rabbis n’ont-ils pas participé au Séder et ne sont-ils venus que le matin ? Comment se fait-il que les 5 sages ne purent savoir eux-mêmes que le jour venait de se lever ? Ce passage de la Haggada ne serait-il pas une allusion voilée à la révolte de Bar-Kokhba contre Rome encouragée par Rabbi Aquiva ?

Les romains avaient interdit l’étude de la Torah. Des sages se sont donc réunis en secret dans une caverne pour parler de l’esclavage en Egypte, des persécutions romaines et des moyens de se libérer de l’oppression. Leurs élèves protégaient l’entrée de la caverne et ont averti leurs maîtres que le jour était levé. C’est après ce Pessa’h que commença la révolte. Rien ne prouve cette interpréttion historique mais elle est vraissemblable.

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A Mensch

« Or en ce temps-là, Moïse ayant grandi, alla parmi ses frères et fut témoin de leurs souffrances. Il aperçut un homme égyptien frappant un homme hébreu, un de ses frères. Il se tourna de côté et d’autre, et voyant qu’il n’y avait point d’homme, il frappa l’Egyptien et l’ensevelit dans le sable » (Exode II,11-12).

Pourquoi Un « homme égyptien » et un « homme hébreu » au lieu de  un « Egyptien » et un « Hébreu » ? L’hébreu ne fut pas frappé parce qu’il ne travaillait pas mais par le seul fait qu’il était un homme hébreu. Ce qui donnait à l’autre le droit de frapper, c’était le simple fait d’être un homme égyptien.

Que cherchait Moîse en regardant à gauche et à droite avant de tuer l’Egyptien ? Un home dans le sens où l’entend Hillel : « Où manquent des hommes, efforce-toi d’être un homme ». Mais il ne trouva pas parmi ses frères, esclaves de corps et d’âme, quelqu’un qui ait le courage de sauver l’Hébreu frappé.

Et donc la Haggada précise « Si le Saint, Béni Soit-il, n’avait pas fait sortir nos ancêtres d’Egypte, nous serions encore… assujettis  au Pharaon. » Une simple délivrance physique ne suffisait pas si elle ne s’accompagnait pas d’un redressement spirituel. D’où la nécessite des miracles capables de provoquer une transformation radicale des esclaves en hommes libres.

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Avadim Haïnou

Nous avons été esclaves de Pharaon en Egypte. Pourquoi cette précision inutile ? Seuls les rois égyptiens utilisaient le titre de pharaon. Cette « répétition » souligne que les hébreux n’étaient pas uniquement les esclaves du pharaon, mais de toute l’Egypte. L’esclavage des hébreux était devenu une institution qui n’avait aucune chance de changer.

0522« Il arriva… que le roi d’Egypte mourut. Les enfants d’Israël… se lamentèrent »  (Exode II, 23). Tant que vivait le pharaon qui avait transformé les hébreux en esclaves, il existait une chance qu’avec sa mort, la situation changeât. Lorsque son successeur maintint l’esclavage, les hébreux comprirent que bientôt plus personne ne se souviendrait de l’origine de la situation : « Un roi nouveau s’éleva sur l’Egypte, qui n’avait pas connu Joseph » (Exode I, 8).

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Ma Nishtana

Les enfants sont au centre de la fête de Pessa’h. D’une part parce qu’ils furent parmi les premières victimes de Pharaon :  « Lorsque vous accoucherez les femmes hébreues, vous les examinerez : si c’est un garçon, tuez le; si c’est une fille, qu’elle vive. » (Exode I,16). D’autre part parce que cette fête est une excellente occasion d’approfondir leur éducation religieuse.

Les 4 questions que pose l’enfant servent à attirer son attention sur le non respect de certains habitudes alimentaires ou de comportement. Mais ces questions ont évoluées au fil des siècles pour tenir compte des changements de mode de vie.

Ainsi dans la Mishna (Pessa’him X,4) l’enfant demande « Pourquoi les autres nuits nous mangeons de la viande bouillie, rôtie ou cuite, alors que cette nuit nous ne mangeons que de la viande rôtie au feu ? » Cette question a disparu dans la Haggada d’aujourd’hui car il n’y a plus de sacrifice et donc plus d’obligation de consommer la viande grillée au feu.

Par contre notre Haggada inclut la question sur l’attitude accoudée qui peut surprendre un enfant d’aujourd’hui mais qu’un enfant de l’époque talmudique aurait trouvé normale. Où l’on voit que l’orthodoxie juive peut et sait évoluer avec son temps,…, pour peu que les rabbins le veuillent.

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Ya’hats et Ha La’hma

On partage une matsa, pain de misère, pour témoigner que l’on est prêt à partager le pauvre. Cette coutume introduit tout naturellement l’invitation du Ha La’hma : « Quiconque a faim, vienne et mange ! ».

L’appel à l’espérance et à la résistance de la seconde partie du Ha La’hma s’appuie sur le souvenir de cette libération passée. Nous serons à nouveau libérés comme comme les esclaves hébreux.

Le levain symbolise le mal. La fermentation rend généralement un aliment impropre à la consommation. Ce n’est que parce que la fermentation est arrêtée par la cuisson que le pain est mangeable. La matsa, par l’absence de levain est un symbole de bien.

Le vrai sens de Pessa’h : ce n’est pas l’anniversaire de notre soulèvement bien préparé à l’avance mais le départ précipité d’un peuple abruti par l’esclavage et qui n’a même pas le temps de faire cuire son pain. C’est Dieu qui libère.

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Karpas

carpasLes herbes amères sont consommées deux fois au cours du Séder : une première fois lors du Karpas (céleri en hébreu) et une seconde fois pour le Maror (amer en hébreu).

En Babylonie, les herbes amères ne constituaient pas un aliment courant. D’où le texte du Ma Nishtana : Toutes les autes nuits, nous ne trempons pas même une fois; cette nuit deux fois.

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Les 4 coupes de vin plus une

Les 4 coupes de vin de Pess’h sont à relier avec les 4 occurences du mot « kos » dans le récit du rêve du maître-échanson de Pharaon : « J’avais en main la coupe de Pharaon, je pris les raisins et en exprimai le jus dans la coupe de Pharaon, et je mis la coupe dans la main de Pharaon. » Joseph lui répond « Pharaon te fera libérer, il te rétablira dans ton poste : tu mettras la coupe de Pharaon en sa main,…»

La délivrance d’Israël s’inspirera de la destinée de Joseph, dans un premier temps calomnié et jeté en prison, pour devenir plus tard, lui l’étranger, l’ange gardien de tout le pays.

Autre interprétation donnée par Rav Houna : les 4 coupes correspondent aux 4 expressions de délivrance qui figurent dans l’Exode (VI, 6-8) : « Je suis l’Eternel et je vous soustrairai aux corvés… Je vous affranchirai de la servitude… et je vous délivrerai… Je vous prendrai pour peuple… Je vous introduirai dans le pays que j’ai juré de donner à Abraham,…».

En réalité il faudrait boire une cinquième coupe en rapport avec le « je vous introduirai ». Depuis la destruction du temple chaque fête comporte un élément d’espérance et nous rappelle que notre mission n’est pas encore réalisée.

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Our’hats

Le chef de famille ou celui qui dirige le Séder se lave les mains sans prononcer la bénédiction. Ce geste inhabituel doit inciter les enfants à poser des questions.

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