Les enfants sont au centre de la fête de Pessa’h. D’une part parce qu’ils furent parmi les premières victimes de Pharaon : « Lorsque vous accoucherez les femmes hébreues, vous les examinerez : si c’est un garçon, tuez le; si c’est une fille, qu’elle vive. » (Exode I,16). D’autre part parce que cette fête est une excellente occasion d’approfondir leur éducation religieuse.
Les 4 questions que pose l’enfant servent à attirer son attention sur le non respect de certains habitudes alimentaires ou de comportement. Mais ces questions ont évoluées au fil des siècles pour tenir compte des changements de mode de vie.
Ainsi dans la Mishna (Pessa’him X,4) l’enfant demande « Pourquoi les autres nuits nous mangeons de la viande bouillie, rôtie ou cuite, alors que cette nuit nous ne mangeons que de la viande rôtie au feu ? » Cette question a disparu dans la Haggada d’aujourd’hui car il n’y a plus de sacrifice et donc plus d’obligation de consommer la viande grillée au feu.
Par contre notre Haggada inclut la question sur l’attitude accoudée qui peut surprendre un enfant d’aujourd’hui mais qu’un enfant de l’époque talmudique aurait trouvé normale. Où l’on voit que l’orthodoxie juive peut et sait évoluer avec son temps,…, pour peu que les rabbins le veuillent.
Cet article a été publié dans Pessa'h avec les mots-clefs : Enfant. Bookmarker le permalien. Les commentaires sont fermés, mais vous pouvez faire un trackback : URL de trackback.
Ma Nishtana
Les 4 questions que pose l’enfant servent à attirer son attention sur le non respect de certains habitudes alimentaires ou de comportement. Mais ces questions ont évoluées au fil des siècles pour tenir compte des changements de mode de vie.
Ainsi dans la Mishna (Pessa’him X,4) l’enfant demande « Pourquoi les autres nuits nous mangeons de la viande bouillie, rôtie ou cuite, alors que cette nuit nous ne mangeons que de la viande rôtie au feu ? » Cette question a disparu dans la Haggada d’aujourd’hui car il n’y a plus de sacrifice et donc plus d’obligation de consommer la viande grillée au feu.
Par contre notre Haggada inclut la question sur l’attitude accoudée qui peut surprendre un enfant d’aujourd’hui mais qu’un enfant de l’époque talmudique aurait trouvé normale. Où l’on voit que l’orthodoxie juive peut et sait évoluer avec son temps,…, pour peu que les rabbins le veuillent.