« Or en ce temps-là, Moïse ayant grandi, alla parmi ses frères et fut témoin de leurs souffrances. Il aperçut un homme égyptien frappant un homme hébreu, un de ses frères. Il se tourna de côté et d’autre, et voyant qu’il n’y avait point d’homme, il frappa l’Egyptien et l’ensevelit dans le sable » (Exode II,11-12).
Pourquoi Un « homme égyptien » et un « homme hébreu » au lieu de un « Egyptien » et un « Hébreu » ? L’hébreu ne fut pas frappé parce qu’il ne travaillait pas mais par le seul fait qu’il était un homme hébreu. Ce qui donnait à l’autre le droit de frapper, c’était le simple fait d’être un homme égyptien.
Que cherchait Moîse en regardant à gauche et à droite avant de tuer l’Egyptien ? Un home dans le sens où l’entend Hillel : « Où manquent des hommes, efforce-toi d’être un homme ». Mais il ne trouva pas parmi ses frères, esclaves de corps et d’âme, quelqu’un qui ait le courage de sauver l’Hébreu frappé.
Et donc la Haggada précise « Si le Saint, Béni Soit-il, n’avait pas fait sortir nos ancêtres d’Egypte, nous serions encore… assujettis au Pharaon. » Une simple délivrance physique ne suffisait pas si elle ne s’accompagnait pas d’un redressement spirituel. D’où la nécessite des miracles capables de provoquer une transformation radicale des esclaves en hommes libres.
A Mensch
Pourquoi Un « homme égyptien » et un « homme hébreu » au lieu de un « Egyptien » et un « Hébreu » ? L’hébreu ne fut pas frappé parce qu’il ne travaillait pas mais par le seul fait qu’il était un homme hébreu. Ce qui donnait à l’autre le droit de frapper, c’était le simple fait d’être un homme égyptien.
Que cherchait Moîse en regardant à gauche et à droite avant de tuer l’Egyptien ? Un home dans le sens où l’entend Hillel : « Où manquent des hommes, efforce-toi d’être un homme ». Mais il ne trouva pas parmi ses frères, esclaves de corps et d’âme, quelqu’un qui ait le courage de sauver l’Hébreu frappé.
Et donc la Haggada précise « Si le Saint, Béni Soit-il, n’avait pas fait sortir nos ancêtres d’Egypte, nous serions encore… assujettis au Pharaon. » Une simple délivrance physique ne suffisait pas si elle ne s’accompagnait pas d’un redressement spirituel. D’où la nécessite des miracles capables de provoquer une transformation radicale des esclaves en hommes libres.