Le sage demande : « Que sont ces témoignages, ces statuts et ses lois que l’Eternel notre Dieu vous a ordonnés ? » (Deutéronome VI,20). Il utilise dans la même phrase les mot « nous » et « vous ». Au premier abord sa formulation semble ambiguë : se place-t-il dans la communauté ou en dehors de celle-ci ?
Par l’utilisation du mot « notre » le sage affirme son appartenance à la communauté. Le mot « vous » signifie : Vous, la génération de Moïse qui avez entendu la voix de Dieu, quelles sont les lois que vous avez reçues directement ?
L’ensemble des témoignages, des statuts et des lois constitue la Torah, c’est à dire la Loi écrite. Le sage demande à recevoir l’enseignement de la loi écrite. Le père répond par l’interdiction de manger un aliment quelconque après la viande de Pessa’h. Or cette loi n’est pas inscrite dans la Torah mais n’est connue que par la tradition. Ainsi, il enseigne à son enfant, la nécessité de compléter la Loi écrite par la Loi orale.
Le sage
Le sage demande : « Que sont ces témoignages, ces statuts et ses lois que l’Eternel notre Dieu vous a ordonnés ? » (Deutéronome VI,20). Il utilise dans la même phrase les mot « nous » et « vous ». Au premier abord sa formulation semble ambiguë : se place-t-il dans la communauté ou en dehors de celle-ci ?
Par l’utilisation du mot « notre » le sage affirme son appartenance à la communauté. Le mot « vous » signifie : Vous, la génération de Moïse qui avez entendu la voix de Dieu, quelles sont les lois que vous avez reçues directement ?
L’ensemble des témoignages, des statuts et des lois constitue la Torah, c’est à dire la Loi écrite. Le sage demande à recevoir l’enseignement de la loi écrite. Le père répond par l’interdiction de manger un aliment quelconque après la viande de Pessa’h. Or cette loi n’est pas inscrite dans la Torah mais n’est connue que par la tradition. Ainsi, il enseigne à son enfant, la nécessité de compléter la Loi écrite par la Loi orale.